une couronne de fleurs en guise de couronne d'épine (ahn seol)

Innocente traînée dans la boue. Voilà ce à quoi elle est réduite. Celle qu’elle croyait être son amie est devenue une traitresse et les bourreaux se sont transformés en en brebis innocentes. Tout le monde connaissait la vérité mais une lettre, un nom, aura suffi à faire pencher la balance envers et contre elle. Seule face aux juges et aux accusations de ceux qui avaient décidés de fermer les yeux. Un nom. un foutu nom.

Rage et incompréhension s’entremêlent alors que les faits sont énoncés. Une fille est morte. Son amie. Et c’est elle qu’on accuse avec pour seule preuve une lettre d’adieu. Une lettre et des témoignages tellement faux qu’ils lui donnent envie de gerber. Elle voudrait faire le deuil mais tous le lui interdise.

Son corps tremble alors que des larmes de rage coulent sur ses joues. Elle savait le monde injuste. Sa vie est détruite à jamais, réduite à néant. Tout ça par sa faute. Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter ça ? Elles étaient amies. Elle essayait tant bien que mal de l’aider face aux harcèlements. Et tout ce qu’on lui laisse c’est une lettre. Un message clair et cruel. C’est elle. Elle est l’artisan de sa mort.

Le jugement est tombé. Ses parents ont refusés de la voir une dernière fois. Tout le pays semble souhaiter sa mort et se réjoui de son exil. Tout ce qui lui reste c’est un immonde gout de trahison dans la bouche et une rage profonde envers un cadavre.

Si tu souhaitais disparaitre, il ne fallait pas m’entraîner dans ta chute.