• A partir du Samedi 12 et jusqu'au Lundi 14, vos deux admin's seront en vacances. Pour la moindre question, le moindre problème, contactez KANG OANH
• Nous sommes en surplus évident de chimères. On ne ferme pas le gang, obviously, mais si vous pouviez privilégier les autres gangs, particulièrement les alchimistes, sages et sans-gangs, ce s'rait cool.
DATE DE PEREMPTION : vingt-deux ans. VIE ANTERIEUR : night courrier, en gros, il faisait tout du moment qu'on le payait. ORGANE SAIGNANT : cœur ? jamais entendu parler. BRO FOR LIFE : alchemist baby.
Sujet: dancing with the devil (aleks) 22/07/17, 05:23 pm
ALEKS LYTKIN
Science may have found a cure for most evils; but it has found no remedy for the worst of them all -- the apathy of human beings.
Il y a de ces gens qui vous font douter. De ces animaux machine, n’y en a-t-il pas parmi les humains ? Ceux dont les yeux sont insondables, dans lesquels on pourrait se plonger des heures sans jamais en retirer quoi que ce soit. On peut s’y mettre à plusieurs, pendant des années, que la muraille sera toujours intacte : même pas de système de défense, c’est fou, est-ce seulement tangible, réel ?
Il y a de ces gens qui n’ont même pas l’air vraiment là, mais qui n’ont pas l’air réellement ailleurs non plus. à rendre fou ceux qui se posent trop de question, à essayer de trouver ce “nulle part” dans lequel ils semblent agréablement se reposer : s’il y a bien un avantage à avoir sa maison dans un endroit absent de la carte, c’est bien que personne d’autre ne puisse s’y inviter par surprise.
Il n’aime pas. Il n’adore pas. Il ne déteste pas. Tout est dans ce milieu et les sentiments comme les évènements ont du mal à se démarquer les uns des autres : les accès de joie ne le prennent pas, et jamais il ne s’énerve réellement. Il a appris à faire semblant quand la situation le requiert, pour ne pas paraître trop dérangeant, et pourtant rarement il va sembler se mêler agréablement à ses pairs : son regard fait peur, comme on y voit rien on le fuit, et peu veulent vraiment s’approcher de lui.
Ressentir, il sait. Il a su, il a juste désappris, et depuis son arrivée, cela revient, doucement. Les choses qui n’avaient aucune importance, avec lesquelles il jouait pour passer le temps, semblent se revêtir de couleurs. Parfois il se surprend à rire sincèrement, autour d’un de leurs breuvages fait maison, et il ne se reconnaît plus, doute, se retrouve mû d’une haine sans limites vers lui même, combustion spontanée, il a peur.
Il y a de ces gens qui vous répondront qu’honnêtement, ils n’ont aucune raison de vivre. Qu’ils n’ont aucune raison de mourir également, et dans ce flottement, ne trouvent d’intérêt qu’à démarrer des feux, voir où ils prennent, que le temps passe plus vite, ou qu’il passe simplement.
Il y a lui, qui peine à trouver ces gens, qui se complaît dans la solitude propre à son coeur intouchable, et qui rit, de leur faiblesse. Qui pleure, de les envier.
âge ; vingt-deux ans. lieu et date de naissance ; moscou, 22 avril 1995. origines ; coréennes. pays de provenance ; corée du sud. langue(s) parlée(s) ; coréen, anglais, russe. statut social ; célibataire. classe social ; moyenne. temps d'exil ; trois ans. crime présumé ; braquage à main armée, délit majeur. innocence ; coupable. casier ; casier vierge. gang ; les alchimistes
L'ÎLE, C'EST COMMENT ?
il s'y est intégré comme un poisson dans l'eau, dès ses premiers temps. il lui a fallu quelques mois pour comprendre les mouvements, les humeurs, les dynamiques, et comment les faire siennes, pour y être confortable. comment tirer d'autres fils, aussi, pour que le paisible le soit un peu moins. il se fond dans son gang, ceux qui sont censés être détendus, et en effet, il a l'air, oui, de s'en foutre de tout. il ne dit rien, ne fait rien qui pourrait montrer le contraire. son humanité apparaît subrepticement, quelques dixièmes de seconde, mais les gens ont peur. il l'a utilisé. a participé grandement à la vie de son gang, amélioré leur rendement, sans toutefois transformer le lieu en usine. il a reçu de la gratitude, on a essayé de s'approcher, on a tenté de partir, et il est satisfait, maintenant, il a une place, même s'il se sent entre deux chaises, méfiant.
TON RÊVE, C’ÉTAIT QUOI ?
de trouver du sens. sans même savoir la définition du mot, juste de changer quelque chose, n'importe quoi. quand le vide devient suffocant, deux options seulement : abandonner et se laisser engouffrer, ou jouer avec le destin. ses pensées ne sont jamais allées consciemment jusqu'au centre de l'envie, ou du rêve, il s'en fout, il n'a rien de ça. il reconnaît le caractère insignifiant de chaque existence, celui éphémère de chaque vie, et trouve stérile de se projeter.
on pourrait imaginer une histoire tragique pour en être mené, sur un coup de tête, à rentrer dans une banque même pas cagoulé pour demander de l’argent. sans être assez stupide pour ne pas savoir que de cette façon, il n’y a qu’une issue possible. il faut bien être fou, pour ne même pas imaginer ce qu’il y aura après. pour se balader avec une arme sur soi, à tout moment, au cas où une idée saugrenue viendrait. elle est venue. c’est vrai qu’au final, avant, il n’était pas comme ça. peut-être la mort de sa mère, peut-être les deux pays peut-être cette double nationalité pesante : jamais à sa place nulle part mais ce ne sont que de maigres excuses, non ? pour le vide de son âme pour la façon dont il s’est détaché, progressivement, pour n’être rien, ne sentir rien, n’avoir envie de rien. même pas déprimé, dirait-il, les médecins sûrement ne seraient pas du même avis il n’avait rien avant, il a tout maintenant peut-être que ce tout est ce qui le réveille à nouveau peut-être est-ce cette place qui lui est réservée, les regards tournés vers lui, la bienveillance environnante qui vient le (n)(p)ourrir à quoi bon savoir les lieux, les tournants, tout ça est dans sa tête, tout ça effacé le pied posé sur le sable effacé peut-être même avant, lorsqu’il est sorti de sa voiture, la main réchauffée par l’acier il s’en fout. ne comprends pas comment marchent les autres. analyser, comprendre, la mécanique du cerveau, la mécanique du coeur
ft. jeon jungkook
IRL:
hello ♥ alors moi c'est Fantine (mon vrai prénom, wiwi), ou cosima (mon pseudo). je suis une fana de littérature (tout type, peut-être moins jeune adulte et romance, pas trop mon style), de séries (dernière obsession : the handmaid's tale), de films, j'aime apprendre, rassembler et cultiver. j'aime les gens, être stupide, dire n'importe quoi, il faut s'attendre à ça sur la chatbox attention ==> et puis voilà, je suis une petite mémé, j'ai 23 ans (dans mon monde c'est vieux), toi je t'aime déjà, oui, toi, alors viens faire un câlin à tata.
Accueil
