encre à l'amer

vingt-quatre années éphémères au goût du sang. Et dans l'ombre se dessinnent les jours volés, les instants arrachés à la jeunesse qui se meurt au fil des mois, celle majorité redoutée quand bientôt les démons ramperont vers leur dû, lorsque sonneront les vingt-cinq ans dont les se souviendrons les atomes. Dans les tréfonds aux odeurs de charogne de la capitale des vices, créatures chétives oubliée à l'aube de juillet sur le parvis encore gelé de la menaçante cathédrale. La date inventée, comme une résurrection perfide une nuit brûlante entre les griffes de l'indomptable Seoul.   Ignorance cruelle du sang qui palpite dans les atomes d'un royaume de fantomes. Sur le visage aux yeux plissés, l'arrogance de l'orphelin qui n'appartient qu'à celle qui l'a materné, ville à la tendresse sanglante.   Pureté souillée dans les bras des nuits à la lune démente, silhouette esseulée qui rêve de chair tendre et acceuillante pour des heures secrètes, les anonymes qui muremurent derrière les masques sans visages. ￦ ; dépouillé, effacé, l'ombre absoute, jusqu'à la moëlle rongée, celui qui ne possède rien, pas même les démons qui le hante de leurs rires aux crocs dénudés.   L'éternité au purgatoir. Douloureux mouvement des aiguilles imperturbables quand les mois à la suite s'enchainent et résonne le terrible glas des douze mois déjà perdus, presque oubliés quand le temps refuse de patienter.   Hémoglobine au pied de la Croix, le père en soutane au visage déformé dans la mort brutale, le sacrilège dans la maison de Dieu, ce délit majeur pour les hommes et les célèstes.   Coupable dans la moëlle l'enfant auux mains ensanglantées, celui aux prunelles dilatées penché sur la carcasse brisée, coupable celui qui s'est laissé dominé par les démons lorsque dansent derrière ses paupières les jets de sang au gré des hurlements noyés de rouge. L'insondable néant. La feuille totalement vierge sur vingt-trois ans, avant la déchéance, lorsque la morale et un homme venu de Nazareth chuchotaient sur son épaule. Sage l'enfant du Père, celui qui luttait au nom des anges contre ses démons. les magiciens

ici l'histoire de ton personnage. il n'y a pas de lignes minimum. tu peux écrire une seule phrase si l'envie t'en dit, tu peux écrire 5000 mots si t'as la foi. c'est libre à toi. good luck my good godd friends.