bae seo bin + je suis une licorne qui aime manger du popcorn, bien à l'aise devant youporn

vingt ans, vacciné & tatoué.. quoi qu'il ne soit plus très sur d'avoir ses vaccins à jour. le 1 mai 1996 à Séoul. ses deux parents sont coréens, cependant il a du sang français de par sa grand mère franco-coréenne. son père est décédé quand il était jeune, remplacé par un enfoiré de beau-père. célibataire, y'a pas de place pour l'amour dans ce monde de merde qu'il dit. ￦￦￦, son beau-père gagnait bien sa vie, mais il n'était pas du genre à partager. deux ans, juste après son diplome d'étude secondaire. délit majeur : meurtre avec prémiditation. non, il a avoué lui même les faits, il l'a planté avec un couteau et une fois mort, il a encore continué. que ce soit son père ne change rien, il l'a planté sans aucun remords ni regrets. atteinte à la pudeur : parce que oui, il s'est fait choppé en début de soirée à pratiquer la fellation en pleine rue commercante • ivresse sur la voie publique : connaissez vous, cette chanson française "il est beau mon lavabo" ? Lui, il l'a connait par coeur, et la hurle dans les rues avec sa bouteille à la main • prostitution : ça rapporte énormement, sauf quand vous proposez ça à un flic •   les chimères

Elle hurle de douleur, puis elle soupire de soulagement, et toi tu pleures. Bienvenue dans notre monde petit homme. « Courage ma chérie, c'est fini, il est là, tout va bien. » Tu reconnais cette voix, grave mais bienveillante. Quand tu étais dans cet endroit si chaud, si confortable, tu l'entendais souvent. Parfois il posait une main sur le mur de ton cocon et te parlait, te racontant ses journées ennuyeuses visiblement mais toujours il disait qu'il adorait revenir à la maison, pour te parler et voir le sourire de ta mère illuminer ses jours. « Seo Bin. » Le prénom semble correspondre parfaitement à ce que cette voix masculine pouvait dire à travers le mur. Ce mur d'ailleurs, ce n'est que le ventre de la femme qui a prit soin de toi pendant neuf mois et qui continuera de prendre soin de toi jusqu'à la fin de ta vie. Ta maman. Épuisée, mais souriante, heureuse alors qu'une infirmière te place dans ses bras après t'avoir habillé et revêtue d'un bonnet blanc tout moche. Mais peut importe, tu es bien là, bien qu'il ne fasse pas aussi chaud que ton ancienne demeure.

Elle pleure mais tu ne comprends pas pourquoi, tu n'as que deux ans et tu regardes la situation avec interrogation. Tous ce que tu ressens, c'est la peine de la femme qui t'as mise au monde. Ta maman pleure à chaude larmes dans les bras d'une femme que tu as déjà vu, ta grand mère si tu te souviens bien. Mais tu ne comprends toujours pas. Un homme est venu, il a donné à ta mère des vêtements bien pliés et il est reparti avec la mine triste. Il a juste dit quelques mots à maman, mais tu ne sais pas encore quoi. Quand finalement ta mère vient te prendre dans ses bras, elle te rassure, murmures que vous allez y arriver et que tout ce passera bien. Ce n'est que les jours qui viennent que tu comprends la situation, ton père est mort dans l'exercice de ses fonctions, il était policier, inspecteur dans une brigade ou quelque chose comme ça. Tu te mis alors à pleurer, comprenant le manque que cela procure.

Trois ans s'écoulent depuis la mort de ton père, et ta mère a enfin rencontrer un autre homme. Tu ne l'aimes pas vraiment, il te parait bizarre et il te parle comme si tu étais en sucre. « Oh mon petit prince, tu vas voir on sera heureux. » Ce type a demandé ta mère en mariage, elle semblait si heureuse, si adorable et remise enfin de la peine qu'à provoquer la mort de l'amour de sa vie, ton père. Que peux tu dire de toute façon, tu n'as que cinq ans et tu ne fais que subir les conséquences de ses choix. A première vu, tout cela semblait très bien, tout cela semblait être le meilleur choix à faire pour vous. Ta mère avait du mal à joindre les bouts avec son emploi de vendeuse, et cet homme, cadre d'une filiale d'informatique semblait être béni des dieux. Les premières années se passaient bien, le nouveau mari de ta mère semblait finalement gentil et prenait soin de vous deux. Quelques temps plus tard, ta mère t'annonce que tu vas avoir une petite sœur, elle semble aux anges et ton beau-père semble tout aussi ravi qu'elle. Finalement, tes premières inquiétudes sur cet homme semblait fausse. A la naissance de ta sœur, les choses ont finalement changés. Ton beau-père devient plus froid, plus sévère et plus méchant. Il a commencé à boire, alors qu'il avait tout pour être heureux mais quelque chose semblait le tracasser.

Tu fêtes aujourd'hui tes quinze ans. Ta petite sœur te colle beaucoup mais elle est adorable. Ton beau-père a finalement montrer son vrai visage. Il est violent, avec ta mère surtout mais tu n'as pas la force de faire quoi que ce soit. « Si tu en parles à quelqu'un, ta petite sœur chérie va le payer.. » Que répondre à cela, quand vous savez qu'il le fera à coup sur. Pas de fête d'anniversaire, pas de cadeau, juste un joli dessin fait par ta petite sœur. Tu files finalement te coucher, il est tard parce que tu as bossé tes devoirs sérieusement. Et quand finalement tu commences à t'endormir, tu sens une main sur toi. « Un mot, et je te tue. » Tu ouvres les yeux en grand en prenant conscience de l'endroit ou il te touche. La nuit fut très longue. « Tu vas faire quelques petits trucs pour moi.. et si tu ne le fais pas, c'est elle qui payera. »
C'est comme ça depuis ce jour là. Tu es dans les toilettes du lycée, agenouillait devant un des types de ta classe. Le pantalon baissé, tu fais ce que tu as a faire pour quelques billets froissés que tu as glissé dans ta poche avant de t'abaisser ainsi. Tu n'as pas le choix, et si au début c'était ignoble, humiliant et horrible, tu y as finalement pris goût. Mais si seulement les billets étaient pour toi, si seulement c'était pour ta consomation d'alcool, ce serait bien mais ces billets, tu ne les vois même pas. Tout ce que tu en fais, c'est de les prendre pour les donner à ton beau-père quand il se glisse dans ta chambre avant que tu ne t'endorme. C'est devenu une habitude, ça ne te fait plus rien. Et si au début tu avais peur qu'il ne franchisse le seuil de ta chambre pour glisser ses sales pattes sous tes couvertures, tu as finit par ne plus rien ressentir. Oui. Non. tout ce que tu faisais était pour le bonheur de ta petite soeur, pour qu'elle ne risque rien. Et puis, il y a eu lui. Shin Il. Ce gosse bien fringué, au minois souriant mais sérieux. Monsieur voulait devenir médecin, et il avait besoin d'un cobaye pour réussir le concours d'entrée à la fac. Il était plus vieux que toi, il avait l'air intelligent alors tu as accepté, mais contre quelques billets. Il n'y avait rien de sexuel au début, tu étais juste un mannequin vivant pour qu'il s'entraine à l'anatomie. Et puis sans comprendre, au bout de quelques semaines, il t'a embrassé. C'est le seul, dans toute ta vie, a n'avoir jamais payer pour avoir tes faveurs.

Vous êtes resté ensemble quelques mois, jusqu'à son concours finalement. Il ne savait rien de tes escapades nocturnes, ni des personnes qui payé pour te passer dessus. Jusqu'au jour où il est arrivé, tout souriant. « Seo Bin ? » Tu étais à la sortie du lycée, et tu avais ce magnifique sourire sur tes lèvres. Au vu de son visage rayonnant, tu es sur qu'il avait été admis dans son université. « Je suis recu ! j'ai réussis ! » Tu es tellement fier de lui, tellement content pour lui aussi. Au moins, il allait réaliser son rêve. Mais sans comprendre il devient super sérieux soudainement, son regard était glacial, des frissons te parcourent. « Par contre.. entre nous c'est finis.. tu me dégoute ! » Ton coeur se brise. Alors c'est comme ça.. Tu n'étais là que pour son concours, qu'un cobaye. Et il en a profité, profité que tu sois tombé amoureux. C'est la vie..


Elle te raconte tout, ce qu'il a fait à ta mère, ce qu'il lui a fait à elle et tu vois rouge. Tu es idiot, tu as retenu ta langue pour qu'elle ne subisse pas la même chose et finalement c'est fait alors tu l'as rassure, lui disant que tu arrives. Tu prends immédiatement le bus pour prendre la route de ta maison. Quand finalement tu arrive à la maison, ta petite soeur est en pleure, caché sur la pallier alors qu'il s'en prend a ta mère. L'ordure. Toi, okay, tu veux bien faire tout ce qu'il demande mais à condition qu'il ne fasse rien à ta petite soeur, tout sauf ta petite soeur. « Qu'est-ce que tu fais ici toi. » tu approches en gnognant, menaçant. « T'es sérieux ? T'es qu'un petit merdeux » Tu grognes, et tu prends ce qu'il y a sur la table de la cuisine, un couteau, ta mère était en train de préparer le repas visiblement, surtout qu'il y a encore de quoi sur la table, des légumes principalement. « Tu vas payer, pour ce que tu as fait à ma mère, pour ce que tu m'a fait mais surtout pour ce que tu lui as fait ! T'avais pas le droit, pas elle, tu m'avais promis ! » Tu hurles alors que tu lui saute dessus, le couteau en avant, s'enfoncant dans sa chair. Tu étais tellement en colère que celle ci à pris le dessus sur tout le reste, sur tout le bon sens mais au moins, avec le couteau en plein coeur, il ne fera de mal à personne. Il est mort, tu as du sang partout sur toi, mais tu t'en fiche, tu hurles des insultes alors que tu continues de planter le couteau de cuisine dans son corps.
Tu as peur. Ton coeur bat à cent à l'heure parce que tu ne sais pas vraiment où tu vas finir, comment ça va finir surtout. Tu as tué un homme, de sang froid, sans aucun remord, tu sais bien que tu mérites ce qui t'arrives mais c'est le prix à payer pour savoir ta mère et ta soeur enfin libre. Mais tu assumes tes actes et cette crise de folie qui t'as fait mettre une vingtaine de coups de couteau dans le poitrail de l'homme qui était ton beau père. Mais malgré cet acte, là tu as peur. Au début c'est un bateau, puis un camion jusqu'à finalement finir sur cette île. Il y a du monde, tu ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe, mais tu es là et finalement tu suis un groupe de personne. Ce groupe, aujourd'hui, c'est ton foyer. Tu n'as nul part ou aller, nul part où t'enfuir. Alors tu vis sur cette île. Ca fait deux ans. deux longues stupides années.